Fabrice Arfi, Oscar Coop-Phane, Patricia Tourancheau et Adèle Yon, réunis par la Scam dans le cycle « Écrivains du réel », incarnent chacun à leur manière une parole libre et engagée au plus près du réel : journalisme d’investigation, roman au coeur des tensions sociétales, faits divers, drame familial. Leurs livres donnent à comprendre notre époque dans toute sa complexité.
La Scam remettra le prix Marguerite Yourcenar à Serge Rezvani en présence du jury et de Christophe Bigot, auteur d’Un autre m’attend ailleurs (La Martinière).

Ils et elles ont cette sensibilité en commun qui les fait se raconter à travers leurs romans, nouvelles ou récits. La figure paternelle est au coeur des livres de Sabri Louatah, de l’écrivain et musicien Bertrand Belin ou du prix Goncourt Marie NDiaye. Jacques Gamblin, auteur et comédien, voit sa mère rejoindre des horizons fragiles et incertains, quand l’héroïne d’Aurélie Valognes fait une fugue. Pour mieux se retrouver.

Comment faire le pont entre deux mondes qui semblent tout prêts de se déchirer comme aux pires heures du XXe siècle ? Un cycle Est-Ouest pour explorer ce choc des cultures et dire toujours le besoin de liberté et de démocratie dans un monde complexe, une époque trouble où nos repères se brouillent.
Grands témoins de cette édition, le romancier Sergueï Shikalov et le journaliste Filipp Dzyadko raconteront la Russie de Vladimir Poutine, qu’ils ont dû quitter pour ne rien perdre de leur liberté. Autour d’eux, Vanessa Springora, Guillaume Gallienne ou Marie Khazrai évoqueront leurs racines de l’est, tandis que le Letton Jānis Joņevs partagera l’imaginaire débridé des pays Baltes.
Côté Ouest, on entendra résonner la liberté de ton et d’engagement des Britanniques Samantha Harvey et Deborah Levy, de l’Américain Justin Torres, lauréat du National Book Award, des Européens Fleur Pierets, Karine Tuil ou de l’écrivain et éditeur Adrien Bosc, grand amoureux des lettres américaines…

Il est l’une des figures parmi les plus respectées de la scène française. Il est à la fois comédien et de plus en plus écrivain, trouvant de livre en livre une inspiration qui n’en finit pas de toucher le grand public ! Connu dans le paysage cinématographique et théâtral français, Jacques Gamblin livre ici un récit bouleversant. 

 

Véritable hommage, Mère à l’horizon est un voyage au pays de l’enfance et de la poésie qui raconte le plaisir de l’eau et de la scène, la vulnérabilité des corps et la légèreté des êtres. À mesure que sa mère perd la mémoire et l’usage de la parole, Jacques Gamblin comble les silences par l’écriture et les souvenirs.

 

Jacques Gamblin est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Deborah Levy, Karine Tuil et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Le festival accueille la parole et les mots d’écrivains engagés et témoins de leurs temps, avec un hommage en lectures à l’immense romancière guadeloupéenne Maryse Condé, disparue en 2024, l’invitation du Marocain Abdellah Taïa, de la Tunisienne Amira Ghenim et de la grand-reporter Delphine Minoui qui rendra hommage au courage des femmes iraniennes.

La littérature en Occitanie brille par le talent et la diversité de ses auteurs et autrices. Ils seront nombreux à faire entendre leurs mots lors de lectures et de rencontres à Toulouse, dans la métropole ou en région Occitanie. Si on ne présente plus Dominique Auzel, Pascal Dessaint ou Didier Goupil, le public sera aussi sensible à la nouvelle génération d’écrivains représentée par Maylis Adhémar, Élise Costa, Baptiste Beaulieu et Guillaume Sire.

La librairie Ombres blanches accueille les étudiants du Master Création littéraire de l’Université Toulouse - Jean-Jaurès pour une série de rencontres littéraires matinales avec les invités du Marathon des mots.

Le grand invité américain de cette édition ! Justin Torres, né en 1980 à New York, s'est imposé comme l'une des voix majeures de la littérature américaine contemporaine. Son premier roman, We the Animals (2011) a connu un grand succès critique et a été adapté au cinéma en 2018. Son deuxième roman, Blackouts (2024), qui explore l'histoire queer et les archives effacées, a remporté le National Book Award for Fiction.

 

Justin Torres est avec Colin Barrett, Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Samantha Harvey, Jānis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah et Sergueï Shikalov l’un des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Qui n’a jamais rêvé de tout quitter ? Inès, mère et épouse effacée, décide un jour de dire stop. Elle s’échappe, seule, vers une maison isolée au cœur de la nature. En restaurant ce lieu à l’abandon, elle se reconstruit elle-même. Aurélie Valognes signe ici un roman émouvant sur la résilience, l’écoute de soi et les possibles renaissances. À travers le parcours d’Inès, elle nous rappelle que partir, c’est parfois mieux se retrouver — et que la solitude peut être le point de départ d’un nouvel élan.

 

Avec plus de 5 millions de livres vendus, traduite en quinze langues, Aurélie Valognes confirme, une fois encore, sa place unique dans le cœur des lecteurs : celle d’une conteuse du quotidien, sensible et profondément humaine.

Aurélie Valognes est avec Bertrand Belin, Jacques Gamblin, Deborah Levy, Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot et Karine Tuil l’une des invités du cycle « Nos affinités électives ».

Ils sont quelques-uns à avoir fait leur apparition sur la scène littéraire en cette année 2025. Parmi eux, le talentueux Simon Chevrier, distingué par le prix Goncourt du premier roman, fera ses premiers pas sur le plateau de la Salle du Sénéchal avec une lecture inédite, adaptée de son roman Photo sur demande (Stock).
La Fondation Jean-Luc Lagardère soutient à travers ses Bourses les jeunes écrivains, artistes et professionnels du monde culturel. Elle prolonge cet engagement au Marathon des mots en soutenant la jeune création et en permettant à de jeunes auteurs, lauréats ou non de la bourse Écrivain, de faire leurs premiers pas sur la scène littéraire et leur première rencontre avec le public dans une grande manifestation littéraire internationale.

Les écrits d’hier et les correspondances littéraires nous éclairent sur les passions d’aujourd’hui. On lira les lettres et souvenirs de l’actrice allemande Marlene Dietrich, de Françoise Sagan et Sarah Bernhardt, de Liane de Pougy et Natalie C. Barney, de la regrettée Marianne Faithfull… et plus proche de nous, la correspondance imaginaire de la chanteuse La Grande Sophie. Cali fera, en complicité avec Didier Goupil, entendre les intermittences du coeur du peintre Nicolas de Staël.

La Fondation La Poste, partenaire historique du Marathon des mots, accompagne le festival dans sa promotion de la littérature d’aujourd’hui, à travers notamment ses prix littéraires, et la redécouverte du patrimoine littéraire avec la lecture de correspondances à la Chapelle des Carmélites.

Ce sont des lieux qu’ils arpentent sans relâche : le Morvan de Sandrine Collette, prix Goncourt des Lycéens 2024, ou le 18e arrondissement de Paris, cher à Thomas Clerc, lauréat du prix Wepler – Fondation La Poste. Il existe des lieux qui se conjuguent avec la mémoire, tels Mazarine M. Pingeot, Jean-Baptiste Del Amo, Anatole Edouard Nicolo, prix Envoyé par La Poste 2024, revenant sur les traces de leur enfance ou de leur adolescence. Il y a des pays quittés et jamais oubliés : comme l’Algérie vibrante dans les coeurs de Marie-Pierre Pruvot et de Jean-Noël Pancrazi. Il y a des lieux et des univers qu’on découvre, comme celui de la prison, où Nicolas Fargues a donné des ateliers d’écriture au contact avec les détenus. C’est peu dire si l’esprit des lieux soufflera sur le festival !

Un spécialiste du cerveau et un roman à l’intérieur de la Station spatiale internationale. Le docteur en neurosciences Albert Moukheiber et la romancière britannique Samantha Harvey interrogent, chacun à leur manière, notre rapport à la science et explorent les mécanismes de l’esprit humain, comme le fit en son temps le passionnant Oliver Sacks à qui Albert Moukheiber rendra hommage.

« Orbital » ! Samantha Harvey au sommet du Pic du Midi en compagnie de scientifiques de l’Université de Toulouse.